Nicolas Sarkozy au Figaro : «Il y a une politique alternative»
François Hollande dépose le bilan
Pour la première fois, la France enchaîne trois années de croissance quasi nulle: 0,3 % en 2012, 0,3 % en 2013 et 0,4 % en 2014. Malheureusement, notre pays décroche avec nos principaux partenaires européens. |
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Pour la première fois, le nombre de défaillances d'entreprises est supérieur à 60000 par an, deux années de suite. |
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Pour la première fois, les dépenses publiques représentent 57 % du PIB (140 milliards de plus que la moyenne européenne) et les prélèvements obligatoires 45 % (150 milliards de plus que l'Allemagne). |
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La légère baisse du chômage en janvier est un trompe-l'œil et n'est rien à côté des 590 000 chômeurs supplémentaires depuis l'élection de François Hollande. |
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Ménages et entreprises ont été assommés par 40 milliards d'euros d'impôt supplémentaires. Conséquences : la consommation est à l'arrêt et l'investissement en panne. |
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Sur les 300 articles de la loi Macron, aucun ne prévoit la baisse des impôts : au lieu de s'attaquer aux vrais corporatismes qui ruinent la France (comme les dockers de la CGT dans les ports), le gouvernement s'attaque aux notaires. |
Nicolas Sarkozy trace un chemin de croissance
Mettre l'entreprise au centre de toutes les décisions économiques. |
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Baisser et plafonner la dépense publique à 50 % du PIB, notamment en revenant à la règle du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite et en l'imposant aux collectivités locales. S'attaquer aux gabegies en matière de formation professionnelle (32 milliards d'euros par an) ou de politique de logement (46 milliards par an). |
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À chaque fois que c'est possible, éviter de recruter des fonctionnaires à vie et privilégier des contrats courts, le temps de la réalisation d'un projet. |
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Rétablir le jour de carence supprimé par François Hollande et baisser le nombre de RTT dans la fonction publique en contrepartie d'un rétablissement des heures supplémentaires défiscalisées. |
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Laisser les entreprises qui le souhaitent sortir des 35 heures par la négociation et rétablir les heures supplémentaires défiscalisées pour tous. |
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Choisir la confiance plutôt que la méfiance, en allégeant le code du travail et en refusant la surtransposition des normes européennes. Le code du travail ne garderait que les droits fondamentaux des salariés, le reste étant laissé à la négociation dans les entreprises. |
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Baisser fortement et simultanément les dépenses et les impôts, en faisant converger notre système fiscal avec celui de l'Allemagne (notamment en baissant les charges sur le travail, en supprimant l'ISF ou en baissant le taux d'IS). |
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Repousser à 63 ans, en trois ans, l'âge de départ en retraite pour réduire le déficit des comptes sociaux. |
Agissons sans attendre
L'UMP est au travail pour présenter aux Français un projet alternatif solide et financé. Mais il ne faut pas attendre 2017 pour agir ! Les élections départementales seront l'occasion d'adresser un carton rouge au pouvoir socialiste. |
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Voter pour l'UMP, c'est voter pour des candidats qui s'engagent à diminuer les dépenses dans les départements et baisser le nombre de fonctionnaires locaux. |
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Voter pour l'UMP, c'est voter pour des candidats qui s'engagent à conditionner les aides sociales à un engagement de travail au service de la collectivité pour lutter contre l'assistanat. |
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Voter pour l'UMP, c'est voter pour des candidats qui s'engagent à soutenir le tissu de TPE-PME dans leurs départements. |
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À l'inverse, comme on l'a vu récemment dans le Doubs, voter pour le FN c'est faire gagner la gauche, c'est le FNPS ! |