François Hollande en 2014, l'année de tous les échecs
Tristes records historiques pour le chômage
Avec 190 000 chômeurs supplémentaires en 2014 et une augmentation de près de 20 % du nombre de demandeurs d’emploi depuis 2012, jamais la France n’avait atteint un tel niveau, ni connu une augmentation aussi rapide. Loin de la fameuse « inversion de la courbe » et malgré la multiplication des emplois aidés, le chômage devrait malheureusement continuer à augmenter en 2015.
Dérapage du déficit des comptes publics
En 2014 il s’est élevé à 4,4 % du PIB et la dette de la France a dépassé les 2 000 milliards d’euros. Sans réforme courageuse, elle atteindra 100 % du PIB en 2015. Contrairement aux « pauses fiscales » annoncées, les impôts ont continué à augmenter en 2014 et continueront en 2015.
La croissance économique à l’arrêt
Presque nulle en 2014 (0,4 %), le FMI prévoit que la croissance française sera inférieure de près de 0,5 point chaque année jusqu’en 2017. L’investissement recule et les importations progressent deux fois plus rapidement que les exportations (+1,1 % contre 0,5 %). La France a perdu une place aclassement des économies mondiales et aucune réforme à la hauteur des enjeux n’est prévue.
Aggravation de la crise du logement
Pour la première fois depuis 17 ans, le nombre des mises en chantier est descendu sous la barre des 300 000 logements, en baisse de plus de 10 %. En multipliant les mesures contradictoires, le gouvernement a complexifié la construction et l’accès au logement et causé la fuite des investisseurs et le découragement des professionnels. Les familles sont les premières victimes des errances socialistes sur ce sujet crucial au quotidien.
Forte hausse des violences aux personnes
En 2014, presque toutes les violences ont augmenté : qu’il s’agisse des atteintes volontaires à l’intégrité physique (+ 2,6 %), des violences sexuelles (+ 11,6 % en zone urbaine et + 11,2 % en zone rurale), ou encore des vols simples : + 7,5 % en zone urbaine et + 4,4 % en zone rurale. Derrière les effets de manche de Manuel Valls, il y a la réalité : une politique laxiste de désarmement pénal incarnée par Christiane Taubira.